SCHLAG : “A.C.A.B.”

Ca commence comme ça…

ça continue comme ça…

Après, ça fait ça…

Et tout d’un coup…

“Guet-apens social”

Le premier album officiel du groupe Schlag vient donc de sortir. Pressé sur un support vinyle, orange marbré s’il-vous-plaît, ce premier enregistrement studio est un vrai choc. Par sa pochette coup de poing (américain), par l’originalité et la beauté (avouons-le) de l’objet en lui-même. Et bien sûr, et c’est quand même le principal, par son contenu. 15 titres denses, 13 originaux et 2 reprises, qui ont été enregistrés dans un esprit live. Oui, cet album est bien un enregistrement studio. Et oui aussi l’énergie qui s’en dégage est bien celle que l’on retrouve à chacun des concerts du groupe. “Un groupe est vivant quand il est sur scène”, dixit Papy. Alors même en studio, Schlag ne pouvait que rechercher cette énergie qui est le moteur du groupe et la retranscrire telle quelle. Peu d’espace entre chaque morceau dont on a l’impression qu’ils s’enchaînent aussi vite que sur scène, sans même avoir la place de s’en jeter une petite, histoire de respirer. Et de respiration, justement, il ne faut pas en attendre puisque la première intervient à la fin du morceau “Indépendance” qui se trouve lui-même en queue de disque.

Alors, lorsque l’on découvre un nouveau vinyle, et contrairement aux enregistrements dématérialisés, il y a un ordre, un chemin, présenté par les artistes dans le choix d’apparition des morceaux. Et sur “A.C.A.B.”, ce choix raconte une histoire. Raconte le contenu des textes de cet album et où Schlag nous mène. De “Guet-apens social” qui ouvre le bal à “Indépendance” qui le clôt (je ne prends pas ici en compte les deux reprises qui ferment chaque face du disque), il y a une évolution puisque d’un constat général sur la face A, on passe à l’action sur la face B. Des “patrons voyous” ou du “Respect”, on passe à une “Solide anarchie” “Dans la rue”. Tout cela n’est pas anodin tant les textes chantés par Popo sont d’une importance capitale en ces temps de multiplication de la pensée fasciste.

C’est donc peu de dire que les textes de Schlag sont engagés. Certains résonnent même comme des “hymnes” punks, comme pouvaient l’être certains titres des Bérus, pour les plus vieux d’entre vous qui ont connu cette époque ou des milliers de jeunes scandaient “la jeunesse emmerde le front national”. Et je me prends à rêver, pour certains morceaux, d’une destinée à la Bérus ou à la Marjinal pour être plus dans l’ère du temps. Marjinal est un groupe punk indonésien (que je vous invite à découvrir) dont l’un des titres, “Buruh tani”, a été repris par la foule lors des grandes manifestations anticapitalistes que l’Indonésie a connu il y a 2 ans.

Alors vous allez penser que je m’égare. Que tchi. Marjinal est un groupe anarchiste et est en cela proche de Schlag. On ne chante pas “solidarité, solide anarchie” par hasard. Alors oui, dans mon imagination de petit agité, je me prends à rêver d’un Black Bloc s’élançant vers un cordon de keufs en chantant gaiement “notre indépendance se gagnera par la violence et notre liberté, va falloir aller la chercher”. Avouez. Ca aurait de la gueule, non ? Car ne vous y trompez pas. La galette orange marbrée qui tourne sur votre platine n’est pas une galette sucrée mais protéinée. Très protéinée. Loin de l’abattement que certains ressentent face à la merde sociale dans laquelle on vit, chaque chanson, chaque mot de ce vinyle booste et pousse à l’affrontement frontal avec ceux que l’on préfèrerait voir éparpillés façon confetti que debout dans nos quartiers.

Et c’est là la grande réussite de “A.C.A.B.” : lier le côté brut des textes à l’énergie d’un live. Cette énergie moteur pour le groupe l’est aussi, en feedback, pour le public que nous sommes. Que ce soit dans la fosse ou dans notre salon. Retrouver intact l’énergie irrépressible d’un pogo bien calé dans son canapé est un bonheur sans nom. Un bonheur coup de poing. Même si faut faire gaffe à son mobilier car on ne peut rester très longtemps assis à l’écoute de la musique de Schlag. C’est rapide. C’est rythmé. C’est bruyant. C’est violent. C’est de la bonne cam, quoi.

Et ce n’est qu’un début. Car si cette production n’est tirée en l’état qu’à 500 exemplaires, un deuxième album est déjà en préparation pour une sortie prévue en février 2023. Deux albums en un an, c’est le pari de Schlag qui est resté plus de 15 ans sans rien presser. Et pour ceux qui n’ont ni platine, ni le bonheur d’être dans les 500 plus rapides, Schlag, en plus des concerts à venir, a tout prévu avec une mise à disposition gratuite de cet album en streaming. Les liens étant facilement trouvables sur leur page facebook (je vais pas non plus tout vous faire, hein) (et puis ça vous permettra de vous abonner à leur page si ce n’est déjà fait) (non, mais).

Allez, je vous laisse vous préparer au prochain concert. Ou à la prochaine manif.

“Solide anarchie”

ACTE DE BARBARIE // BARBARIAN ACT

 

 

ACTE  de Barbarie – Acte de barbarie (en répétition)

 

J’ai failli me gratter la tête pour trouver un titre à cet article. Et puis un vieil adage s’est imposé à moi : la fainéantise est une forme d’intelligence. Le titre se traînait sous mes yeux depuis ma première rencontre avec eux. Car le titre de mon article, ce sont les 3 comparses dont je vais parler qui le tenaient. Et pour cause ! Mon titre, c’est le nom de leur groupe.

I almost got annoyed finding a title for this article. But, as they say, being lazy is being smart. This title I was looking for in my head was stretching its letters right in front of my nose since I had met the 3 guys I’m about to talk about. So simple ! My title is the name of their band. ACTE de  Barbarie which stands for “Barbarian ACT” if you have to know. 

 

Oui. J’ai rencontré les 3 énergumènes. Et oui, je suis toujours vivant. Et entier. La précision est d’importance.

La première fois, c’était au Zik Zac à La Teste-de-Buch dans le cadre d’une de ces soirées bruyantes dont l’asso RatRöckers a le secret. Déjà, un coup de hâche dans le plexus. Mais que fout ce bananeux avec ces deux crêteux ? Mais c’est quoi ces textes sortis d’outre-tombe ? Mais c’est quoi cette musique sur laquelle mes membres veulent à tout prix se disloquer pour aller vivre une vie indépendante ? Il fallait que je sache. Il fallait que je creuse…

 

Yes. I have met the 3 misfits. And yet I’m still alive. As a whole. Which is worth to mention. 

The first time was in La Teste-de-Buch (France) during one of those loud and brilliant nights organised by the RatRöckers there. A big axe struck my plexus. What was this banana hairdoer fucking doing with those 2 mohawk bearers ? What the hell were these words coming out directly from death itself ? What was this music on which each one of my limbs wanted to go and wander around living their own sweet life ?  I had to know. I needed to dig more…

 

 

ACTE de Barbarie – Creuse ta tombe (Dig your grave)

 

Alors telles les spéléos amatrices du film The Descent, je suis descendu dans leur antre. Il faisait beau. Ca n’a l’air de rien dit comme ça mais ça enlève déjà un beau paquet d’angoisse. Même si un ciel dégagé n’est pas forcément plus rassurant depuis Hitchcock. Et puis, même si les 3 acolytes avaient rameuté du monde pour m’attendre (m’atteindre ?), dont un cadavre gisant entre amplis et cannettes vides, je me suis de suite senti à la maison.

Car ACTE de Barbarie, derrière une façade bravache, c’est de la bienveillance à l’état pur (enfin…heureusement pour moi, je ne suis ni financier, ni pédophile, ni facho ou j’aurais compris le sens de leur nom jusque dans ma chair).

Car ACTE de Barbarie, derrière un nom que seul un gars nommé Freddy peut sincèrement envier, c’est un livre d’histoires. Histoires entendues mais réelles (la légende raconte que de là vient leur nom cruel). Histoires vécues. Histoires personnelles. Ou collectives. Histoires mises en textes telles du Braille musical tant leur musique est âpre et pleine d’aspérités.

 

Thus as these women in The Descent I went down to their cave. It was a sunny day. Which was reassuring even though Hitchcock would prove me wrong. The 3 sidekicks had gathered friends around them to wait for me (even a straight corpse lying down in between amplifiers and empty bottles of beer. But will you believe it ? I felt home straight away ! 

Because ACTE de Barbarie is pure benevolence behind those trashy faces (well…trash is something you could experience wether you work in finance or you’re a pedophile a or a fascist).

Because ACTE de Barbarie is a book full of stories. Heard but true stories (an urban legend tells how they pick up their name after such a cruel barbarian act somewhere in Bordeaux…). Lived stories. Individual stories. Some even collective. Stories put in music like you write in Braille when you play nothing but harsh and rough music. 

 

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Ju. Lulu. Chicken.  Car c’est d’eux dont il s’agit depuis le début. Et comme contrairement à l’autre con de Voldemort on peut prononcer leur nom sans risque, j’en profite. Chicken. Ju. Et Lulu. Ou Lulu. Chicken et Ju. Je vous vois venir. Non, je ne suis pas en train de lire les dernières aventures des neveux de Donald (le canard. Pas l’autre) après avoir gobé quelque acide qui traînait par là.

Chicken à la tronçonneuse et au hurlement. Ju au hâchoir qui claque. Et Lulu à la batteuse désosseuse.

 

 Ju. Lulu. Chicken. These are the three guys we’re talking about since the beginning. And as they are not such assholes as Voldemor, I can say their name without any fear. And I love it ! Chicken, Ju and Lulu. Or Lulu, Chicken and Ju. No. I haven’t swallowed my last acid and then read the last adventure of Donald’s nephew (the duck. Not the other one).

Chicken is the chainsaw and scream king. Ju is the click chopper. And Lulu is the boning thresher.  

 

 

Chicken                                  Lulu                        Ju

 

 

 

ACTE de Barbarie – Pamphlet alcoolisé (en répète)

 

C’est donc au local de l’asso Dacapo que l’interview a lieu. Local historique s’il en est. Local autogéré et tenu à bout de bras par Lolo, batteur de Schlag, de Popo et les Branlettes ou DiD. Local qui a vu ou voit encore passer les répètes des Apaches, de Schlag, de Popo et ses Branlettes toujours, de Suicide Social, de Kapo Blöd et donc de ACTE de Barbarie. C’est dans ce lieu de l’Histoire du punk bordelais que se fabriquent les histoires et la légende des 3 Barbares.

ACTE de Barbarie est né de volontés féroces. Celle de Ju, ex-Fucking Fodes, de monter un groupe de psychopunk et d’y faire claquer sa contrebasse. Celle de Chicken, autrement membre de Suicide Social et Kapo Blöd, d’asséner des textes qui libèrent sa rage de vivre. Et enfin celle de Lulu, le circassien de la bande, toujours en mouvement, de réaliser son rêve d’enfant, forgé à coups de Straycats et de Crass.

It’s in a highly historical place I met them. A remote prefab held by Lolo who plays the drums for different bands such as Les Apaches, Popo et les Branlettes or DiD. A remote place where those bands as long as Suicide Social or Kapo Blöd are used to repeat. A whole “punk in Bordeaux” piece in these very premises. This is where they write their own story. 

ACTE de Barbarie was born thanks to fierce wills. Ju’s, ex-Fucking Fodes, who wanted to give life to a psychopunk band to enable him to make his double bass click as hell. Chicken’s, who also plays for Suicide Social and Kapo Blöd, who found a way to scream out loud his lust for life. And at last Lulu’s, who is coming from the circus world, who is eventually leaving his child dream forged along with the Straycats and Crass. 

 

 

ACTE de Barbarie – Pulsions meurtrières (en répète)

 

Cette volonté et ce désir profond de jouer ensemble transpirent dès les premières minutes où on les voit sur scène. Ils ne sont pas sur scène. Ils sont chez eux. Ils ne jouent pas. Ils crachent leur son. Ils ne chantent pas. Ils jettent leurs histoires morbides  la face d’un monde qui doit alors s’en débrouiller seul. Leur musique, qui se construit à trois à partir des squelettes emmenés par Ju, pourrait être sombre. Elle est violente. Elle pourrait être chaotique. Elle est mélodique. Elle pourrait être banale. Elle est envoûtante. Elle colle à votre mémoire comme un bout de cervelle colle au mur d’un suicide réussi. Comme celui de Mike Brandt (bon, lui c’était le trottoir que sa cervelle est allée coller) auquel Chicken voue un culte secret (à Mike. Pas à son suicide. Quoique…).

Mais pour qu’il y ait suicide ou mort, il faut une vie au préalable. Et une naissance. Celle du groupe remonte à Septembre ou Octobre 2017. Avec Ju qui a initié Chicken aux délices sans fins du psycho. Ces deux-là étant rapidement rejoints par Lulu en Janvier 2018. L’Histoire est alors en marche. Et Ju peut enfin devenir le Dieu païen de ce trio iconoclaste.   Mais pourquoi tant de dévotion ? Parce que Ju est non seulement le géniteur du groupe mais il en est aussi la banane et la contrebasse, deux éléments hors desquels point de salut.

 

This strong and deep will to play together can be felt as straight as you see them on stage. They’re actually not on stage. They are at home. They don’t play. They spit out their morbid stories at a useless world. Their music, built note by note together after Ju brought out to life the very bones of it could be dark. It is violent. It could be chaotic. It’s melodic. It could be boring. It’s haunting. It sticks to your brain as a brain sticks to every achieved suicide wall. 

                    But in order to commit suicide, you must be alive. And born. The band was born in September or October 2017 when Ju decided to enlighten Chicken with his psycho world. Lulu will join them quickly, in January 2018. The History coud begin. And Ju could eventually become the pagan god of these three. This true devotion is due to its banana and double bass skills. Two things without which the band would be just another punk band. 

 

 

Ode à Ju (ode to Ju)

 

 

ACTE de Barbarie – Goremantik (répète)

Après des débuts à 2 puis à 3, dans un squat avec une bassine en guise de caisse claire, les 3 vandales composent et démarrent les concerts en septembre suivant à l’Antidote, à Bordeaux, pour l’évènement annuel “La Rentrée des Crusts” organisé par Running Free Project, avec notamment les groupes Kylt et Aggressive Agricultor.

After this chaotic debut when they were 2 then 3, in a squat with a basin used as a snare drum, the 3 vandals start on stage in september at the Antidote in Bordeaux for the yearly Running Free Project event “La Rentrée des Crusts”, playing along with Kylt or Aggressive Agricultor.

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Cette première prestation, tout comme la seconde à la Voûte, toujours à Bordeaux, sont un succès auprès du public qui vient en nombre pour remplir les salles et leur offrir de bons retours, ce qui, au-delà de la torture traditionnelle chinoise, les motive d’autant plus.

De fait, ils poursuivent alors leur route en passant par la soirée Punk’s not Dinde des RatRöckers à La Teste-de-Buch en décembre puis attaquent 2019 avec notamment un passage au KJBI de Montpellier avec leurs potes de FootB’Oi! dont le cadavre du batteur (par ailleurs chanteur de Kapo Blöd), qui gisait jusque là à nos pieds depuis le début de l’interview, se met à bouger et à se relever. Déception. Ce n’est en rien un zombie. La nuit a juste été difficile.

 

This first gig as well as the second one at La Voûte in Bordeaux are a success. People came to fill up the places and gave good feedbacks to the band which motivated them to go on even more than a traditional chinese torture session. 

                   They then paved their way through the RatRöckers “Punk’s not Dinde” night in La Teste-de-Buch in December just to be fit enough to go until Montpellier and it’s KJBI along with their Oï music buddies of FootB’Oi! in the beginning of 2019. FootB’Oi! ‘s drummer (who’s also Japo Blöd lead singer) who revealed himself to be the dead corpse lying at our feet since the beginning of this inteview and who was arising not quite alive yet at this point. Disappointment ! He was no zombie at all. Just had a rough night. 

 

 

 

ACTE de Barbarie – Pamphlet alcoolisé (live à la soirée Punk’s not Dinde)

 

Loin de les amener vers la dernière maison sur la gauche, la voie qui s’ouvre à eux est désormais  royale. Elle va les pousser en Juin 2019 jusqu’à Bilbao pour le Northern Pyscho Fest

Far from driving them to the last house on the left, their way is now a motorway which will lead them as far as Bilbao in June 2019 for the Northern Psycho Fest.

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La scène n’étant pas tout, ACTE de Barbarie a également profité du travail de Ramone Industry Productions à Peujard en Gironde pour proposer leur 6 premiers titres en accès libre à leur public à travers leur Bandcamp

https://actedebarbarie.bandcamp.com/album/creuse-ta-tombe?fbclid=IwAR396ZXLJU4QjlxZ5qDaajkPX5ezn_uZmgroKu42WvKnpKtQZaFwwrIUfZA

Cette initiative devrait être bientôt suivie par un CD à bas prix afin que tout petit bananeux-crêteux qui se respecte puisse poser leur musique aux côtés de celles de Demented Are Go ou The Exploited dans sa cdthèque.

2019 sera donc une année barbare ou ne sera pas ! Mais ne vous réjouissez pas trop vite car “notre musique n’est pas faite pour distraire mais pour détruire” (Lulu). Vous voilà prévenus.

 

Stage is not the world. So the band recently released their first 6 songs in their Bandcamp thanks to Ramone Industry Productions in Peujard (in Gironde), songs that can be uploaded for free. 

https://actedebarbarie.bandcamp.com/album/creuse-ta-tombe?fbclid=IwAR396ZXLJU4QjlxZ5qDaajkPX5ezn_uZmgroKu42WvKnpKtQZaFwwrIUfZA

                    This should quickly be followed by a CD for everybody to put up their great music beside Demented Are Go or The Exploited ones. 

                    2019 will be a barbarian year for sure ! But don’t get too excited because as Lulu points out “our music is not here to be enjoyed but to destroy”. You’ve been warned, mind you ! 

 

 

ACTE de Barbarie – Chair fraîche (live à la soirée Punk’s not Dinde des RatRöckers)

 

 

ACTE de Barbarie – Chair fraîche (répète)

 

LE MOMENT “C’EST QUOI UN PUNK ?”

THE “WHAT THE FUCK IS A PUNK ?” TIME”

  • Ju (en désignant Chicken avec humour) : “Un mec qui sert à rien. Qui picole. Qui s’défonce. Qui branle rien. Qui s’fait dessiner sur la gueule par des gosses.”
  • Ju (pointing at Chicken with laughter in his eyes) : “A useless guy. Who drinks. Takes drugs. A wanker. On who kids have drawn on his face.”
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  • Lulu : “C’est quelqu’un qui se fout du regard des autres. Qui se fait plaisir.”
  • Lulu : “It’s somebody who doesn’t give a fuck about the way he’s looked at. Who enjoys himself.”
  • Chicken :”Tu vis tes idées à fond. T’es prêt à tout sacrifier dans ta vie pour tes idées. Et tu t’en bats les couilles de ce que pensent les autres. Quitte à te retrouver à la rue, tu vis comme tu as envie de vivre. Par contre tu respectes les gens autour. Mais s’ils te respectent pas, t’as le droit de te défendre. Tu vas à fond dans tes idées quitte à ce que ça te foute dans la merde.”
  • Chicken : “You experience your ideas. You’re ready to sacrifice your life for your ideas. And you don’t give a fuck about what others think about it. Even though you end up homeless, you live as you want to live. But you show some respect to people around you. But if they don’t respect you, you have every right to defend yourself. You go deep into your ideas even though you end up in troubles.”